mardi 3 juillet 2007

Texte dédicacé de Louise Warren

Sur l'exposition "Peintures, Pastels" - Galerie Mireille Batut d'Haussy - Paris, Juin 2006

"Une membrane extrèmement fine, claire et satinée, une peau capte et boit la lumière telle la surface d'une joue offerte à un éclairage serein, telle la matière de la méditation si je pouvais en composer le visage, le souffle. La chair de la création? On peut imaginer la peau du commencement puisque l'acte de créer renouvelle sans cesse les éclats du monde. Regarder cette série de tableaux de Denise Lioté, c'est voir en premier lieu une suite de ciels depuis la lumière de mon lac, l'hiver. Une lumière qui ne vient pas seulement du haut, mais aussi du bas, de la neige et de la glace. Tableaux dénués de langage visible, c'est à dire de traits, de hachures, de points, de lignes, de formes, de représentation. Ces oeuvres, libres de toute intention, dégagent toutes la même atmosphère, une même vibration, elles ne se distinguent l'une de l'autre que par des variations subtiles comme les éclats de la lumière du jour.
Elles ne disent pas pour autant l'effacement. Au contraire quand nous allons à elles, elle disent la présence de la peinture, son rituel, son accompagnement, les terminaisons nerveuses, l'évaporation lente de la pensée qui s'abandonne, toute à sa traversée."

Extrait de Peintures, pastels, in La forme et le deuil. Archives du lac.
Montréal, l'Hexagone. À paraître en février 2008.



Denise Lioté: Création du blog-actualités-infos


Bonjour à tous,

Enfin un blog spécialement dédié à Denise Lioté, à son oeuvre, à sa diffusion, à son évolution...
Depuis la création du site en mai 2006, il nous manquait une interface active et efficace pour vous tenir informés de son actualité, de ses expositions à venir...

Et tout d'abord, en exclusivité, quelques photos du vernissage de sa dernière exposition à la Galerie Mireille Batut d'Haussy, qui avait lieu du 2 au 20 juin 2006 à Paris. De nombreux visiteurs, des rencontres et des retrouvailles autour d'une série de peintures et de pastels où la lumière règne en maîtresse absolue et où les contours de l'âme et de l’œuvre de l'artiste jouent à cache-cache avec nos yeux.