dimanche 10 mai 2015

" Carte blanche à Denise Lioté" - Galerie Gimpel-Müller du 7 mai au 9 juin 2015

Denise Lioté est, pour la troisième fois, à l’honneur à la galerie Gimpel & Müller avec une carte blanche pour ses 90 printemps et quelque 70 ans de création.  

Ses fidèles amis et compagnons de route Kroschka, Alexandre Hollan et Jacques Pourcher seront autour d’elle, mais également deux grands disparus, Irène et Léon Zack. (dossier de presse ci-après)


dossier Presse :

"Après les Beaux-Arts et les Arts Décoratifs, cette admiratrice de Cézanne a travaillé comme interprète sans jamais cesser de peindre. Quelques rencontres décisives - Bonnard, Léger, Braque, Pignon, puis Vieira da Silva et Nicolas de Staël – l’ont guidée vers d’autres recherches figuratives, notamment les architectures urbaines et les chantiers de constructions.

Son étude des quatre éléments - l’eau, le feu, l’air, la terre - l’éloigne de la figuration. Elle se lance dans de grandes compositions. « Abstraire m'a apporté un sentiment de libération et de jubilation. Pour moi l’abstraction a été plutôt une non-figuration à partir d’éléments naturels au début, qui dominent toujours plus intériorisés ensuite ; mais sans perdre la référence à des sensations visuelles » déclare-t-elle.

En 1961, elle retravaille les structures, notamment  les racines ou les souches d'arbres, fascinée par la complexité des formes. Rigueur, précision. Les expositions se succèdent en France et à l’étranger.

Sa rencontre avec le grand peintre lyrique Léon Zack l’éloigne à nouveau de la figuration en ajoutant profondeur et spiritualité à sa recherche. Sa palette s’éclaircit. Les grandes étendues nord-américaines qu’elle découvre dans les années 70 l’amènent à repenser ses structures torturées en y joignant une poésie mystérieuse. Sa peinture fluide mêle quiétude et espace, respiration et vibration. Ses formes de plus en plus abstraites et géométriques semblent  s’envoler vers la lumière et se fondre jusqu’à la transparence.

En 2015, cette jeune nonagénaire, passionnée par les écrits de Kandinsky, Reeves ou Bachelard continue dans ses glacis à représenter des paysages imaginaires et poétiques, sources d'inspiration et de réflexion sur la vie, le cosmos, l’éternité." 
                                                                                                                                Gabriel Müller


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Lydia Harambourg, historienne d’art, écrivait en 2006 :

" (…) une lumière dilatée qui creuse l’espace, pour un réel impalpable, une fausse monochromie, dont la fluidité introduit ses propres lois de réfraction. Face à cette surface frémissante, semblable à une houle sur laquelle l’intervention d’une gamme de rose, de bleu, ou d’ocre et de blanc introduit d’imperceptibles zones simultanées d’ombre et de clarté, notre oeil entreprend une exploration dans un moment de méditation intériorisée (…)"


au plaisir de vous retrouver
pour Denise Lioté, Sylvain Lioté-Stasse.